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17 décembre 2018

La conduite de nuit présente un lot de défis, tant pour les apprentis conducteurs que pour ceux qui possèdent leur permis depuis des années. 

Des précautions s’imposent pour s’adapter aux nombreux facteurs de risque et faire de la route un lieu sécuritaire pour tous.

Conduite nocturne et visibilité

Comme vous pouvez vous en douter, nos yeux ne sont pas conçus pour la vision nocturne . Les cônes, qui sont responsables de distinguer les couleurs, ne fonctionnent pas bien dans l’obscurité. Les bâtonnets prennent la relève, mais en noir et blanc seulement, ce qui entraîne les effets suivants :

  • Champ visuel réduit
  • Acuité visuelle et contrastes atténués
  • Risque d’éblouissement
  • Difficulté à évaluer les distances

Attention à l’éblouissement

D’abord, prenez connaissance de la première précaution à prendre pour la conduite de nuit : l’utilisation convenable des feux de route (les « hautes », qui ont une portée de 150 mètres) et des feux de croisement (les « basses », qui ont une portée de 45 à 75 mètres). Saviez-vous qu’il est obligatoire de passer des feux de route aux feux de croisement…

  • À 150 mètres et moins avant de croiser un autre véhicule;
  • À 150 mètres et moins du véhicule que vous suivez;
  • Lorsque l’éclairage sur la route est suffisant?

Les contrevenants sont passibles d’une amende de 60 à 100 $ plus les frais administratifs. Pour éviter d’être vous-même aveuglé, suivez les conseils suivants :

  • Au lieu de regarder directement les feux des voitures qui viennent dans votre direction, regardez la ligne droite en bordure de la route.
  • Ralentissez si les phares vous aveuglent.
  • Réglez le rétroviseur en mode de conduite de nuit.
  • Diminuez l’intensité de l’éclairage du tableau de bord sur les routes peu ou non éclairées, car le contraire risque de vous fatiguer les yeux.
  • Prenez des mesures préventives : choisissez un revêtement antireflet pour vos lunettes et veillez à l’entretien de vos phares et de votre pare-brise

Ajuster sa vitesse et évaluer la distance

Comme nos yeux ne sont pas conçus pour la conduite de nuit, il est impératif de toujours se souvenir que l’obscurité réduit les contrastes, trouble le sens du relief et rend l’évaluation des distances difficile. On ne conduit pas la nuit comme on conduit le jour.

  • Augmentez la distance de sécurité entre votre véhicule et celui que vous suivez : un écart d’au moins cinq secondes est nécessaire pour s’assurer une marge de manœuvre assez grande en cas de freinage.
  • Ne pas rouler trop près de la chaussée pour ne pas tomber dans un fossé ou happer des piétons ou des objets peu visibles.
  • Respectez strictement les lignes continues et, surtout, ne dépassez jamais en cas de doute. Il y a de fortes chances que les voitures autour de vous soient plus proches qu’elles le semblent.
  • Restez à l’affût des animaux sauvages. C’est en pleine nuit qu’ils sont le plus actifs, et ils peuvent se trouver dans des secteurs où leur présence n’est pas signalée.H3 : Combattre la fatigue au volant

La somnolence est un facteur de risque aussi commun qu’important. Non seulement associons-nous l’obscurité au sommeil, mais la vigilance requise pour la conduite de nuit est susceptible de fatiguer le conducteur.

  • Gardez une bonne posture.
  • Maintenez une température confortable dans l’habitacle (ni trop chaude, ni trop froide).
  • Arrêtez-vous dans une halte routière ou un autre endroit sécuritaire aux premiers signes d’endormissement (paupières lourdes, picotements dans la nuque, bâillements, etc.) pour faire une courte sieste.
  • Faites des pauses aux deux heures pour vous délasser les jambes.
  • Faites-vous accompagner lors des longs trajets.

La conduite de nuit exige plus de précautions qu’en plein jour, mais, avec beaucoup de vigilance, vous vous rendrez certainement à bon port. N’oubliez pas que vous êtes votre meilleur allié!

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