Ça peut sembler étrange de parler d’autobus scolaires en plein hiver, mais croyez-moi, le sujet est toujours d’actualité !
En hiver, les risques augmentent. Pensez-y ! Quand on est dehors à -30°, la première préoccupation de notre cerveau est d’essayer de survivre au froid, la seconde étant de se demander pourquoi on n’est pas resté au chaud devant la télé ! Notre jugement en prend pour son rhume et nos décisions peuvent être plus risquées. Les écoliers qui font le piquet à l’arrêt d’autobus ne sont pas différents de nous…
Qui dit hiver dit aussi mauvaise visibilité! Même avec une voiture bien déneigée, un peu de vent, de neige et de noirceur suffisent à ce que la visibilité soit quasi-nulle. Ajoutez à ça les vitres qui s’embuent et les conducteurs paresseux qui roulent en igloo-mobile…
Finalement, quand la chaussée est glissante, je ne vous apprends rien quand je dis qu’il y a souvent un écart entre ce que vous voulez faire et ce que la voiture fait !
Pour toutes ces raisons, on prend une grande respiration et on redouble de prudence aux abords des autobus scolaires. Que la vitesse maximale permise soit de 30 ou 50 km/h, on adapte sa vitesse aux conditions. Si ça prend la moitié du quartier pour arrêter, ce n’est pas la faute de la glace, c’est parce qu’on roule trop vite !
Même si on est pressé, même si les écoliers ne traversent pas la rue, on s’arrête toujours quand l’autobus clignote. Seule exception ? Si l’autobus est de l’autre bord d’un terre-plein.
On n’oublie pas non plus que le Code de la sécurité routière prévoit 9 points d’inaptitude et une amende bien salée pour avoir « brûlé le stop » d’un autobus scolaire. Ouch !
En bref, pour la sécurité de tous :
- On adapte sa vitesse aux conditions de visibilité et d’adhérence;
- On laisse de l’espace à l’autobus et aux écoliers (5 mètres minimum, soit une bonne longueur d’auto);
- Évidemment — on s’arrête si les feux clignotants rouges sont en fonction.
Bonne route !